Le Premier Royaume n'a pas toujours été tel qu’il est aujourd’hui connu. Moins vaste, moins puissant, les richesses y étaient peu exploitées, une grande partie du territoire étant stérile. Situé dans le sud du continent, Bramblesland disposait d’un climat défavorable, les terres restant arides, sèches, et les précipitations annuelles bien trop faibles pour transformer le paysage. De plus, les frontières étaient bien loin d'être celles qu'elles sont à présent : de Peacewood Forest jusqu'au bois de Méluse, le territoire était à peine plus grand que Sailorland. Seule l'ancienne capitale du roi Stefan se trouvait mieux lotie, tandis que la population croulait sous la misère et la famine, à cause d'un roi ivre de chagrin et trop obsédé par la malédiction pesant sur sa progéniture pour s'occuper du royaume. Ce n'est qu’à l’arrivée au pouvoir des Thornsfield que Bramblesland connut la renaissance et la gloire lui faisant tant défaut. Les champs autrefois décimés par les sécheresses et les nuages de sauterelles devinrent plus productifs que jamais. La terre redevint fertile, les fleuves et les ruisseaux jaillirent du sol, apportant climat océanique, pluies fréquentes et végétation se densifiant. Avec les dragons et les ronces vinrent prospérité, abondance et opulence. L’agriculture multipliée et variée s’exporta et s’échangea, Bramblesland fournissant grains et céréales aux autres royaumes, comme Umm Ash-shams qui en devint devenu au fil du temps si dépendant. Ici, la magie est source de vie et source de tout : la nature s'entretient et s'alimente seule, dotée d’une volonté propre, née des pouvoirs de la famille souveraine. Sans magie, le pays redeviendrait cendres sous le feu ardent des créatures des montagnes, les feuilles tomberaient, les plaines verdoyantes redeviendraient déserts de terre rouge. Tout ici vient de la magie, du bleu azuré des cieux aux doux alizés parcourant les contrées, jusqu’aux saumons des rivières. La nature est manipulée, contrôlée, luxuriante, dense mais non envahissante, rien n’échappant aux créateurs de ce paradis artificiel.

La faune et la flore y est variée mais c'est surtout à Bramblesland que vous trouverez les espèces les plus curieuses, car là est le berceau de l'étrange, du mystique, le refuge pour tous les êtres extraordinaire d'Enarya. Poussière de fée, géants plus impressionnants que dangereux, Brownies farceurs, et sylphes génies des airs et griffons aux ailes majestueuses ne sont pas rares ici. Toutes les créatures du pays des ronces ne sont cependant pas inoffensives. Si certaines ont fort mauvais caractère, d'autres prendront plaisir à vous traquer, vous attaquant sans hésitation si elles se sentent menacées. Les Aspics, serpents très répandus à Bramblesland, braconnés pour leur peau et leur venin, sont des reptiles agressifs dont il vaut mieux se méfier. L’aspect repoussant des manticores, bêtes noires des promeneurs, aux griffes et aux crocs acérés, n’égale pas leur cruauté. En voie d'extinction, car chassées des années dans tout le continent, elles ont élu refuge dans la Forêt Endormie, dont elles ne sortent que rarement. Mais si Bramblesland est tant connue et crainte de ses voisins, c'est bien pour ses dragons. Le royaume s'en trouve infesté, rien n’étant plus précieux pour les Thornsfield que ces animaux ailés au feu plus ardent que la lave d'un volcan. S'ils sillonnent de part en part le continent, c'est bien dans le Premier Royaume, au cœur des Montagnes Interdites, que se trouvent leurs nids. Inutile de tenter de les apprivoiser : ils sont sauvages, indomptables et n'ont pour la race humaine qu'un mépris sans nom. Dotées d'une intelligence remarquable, il est très difficile de duper ces créatures fières et vicieuses ne supportant pas qu'on les dupe. S’il est toutefois possible de les acheter, attirés par tout ce qui brille, il serait pourtant inconscient de susciter leur inextinguible convoitise. Les Monts où évoluent leurs colonies servent de remparts naturels autour de Ravenswood, capitale du royaume, dont nul n’oserait forcer les portes : il faudrait être fou pour défier ces gardiens d'écailles épaulés par les forces armées du royaume.

En plus de la magie dotant ses terres d’une remarquable santé, Bramblesland tire sa puissance des richesses du sous-sol et notamment des mines de charbon et du tnecifelam, métal précieux et noble dont l'éclat ne ternit pas et à la solidité inégalable, telles les armures du Premier Royaume dites impénétrables aux lames. Aussi appelé plus communément « le métal des dragons » dans le reste du continent, la légende veut que seul le feu de ces derniers puisse le faire fondre. Se développant toujours plus en repoussant les frontières voisines, le Premier Royaume est aujourd'hui le plus vaste de tous, s'étendant de la mer orientale située au sud, jusqu'aux frontières du Deuxième et Troisième Royaume au nord. Bramblesland est la deuxième plus grande puissance économique du continent après Apple-Kingdom et la première puissance militaire. On pourrait presque croire qu'il fait bon de vivre dans ces contrées aux verts pâturages et aux maléfices fascinants.  

S’il fait bon vivre à Bramblesland grâce au climat agréable et aux ressources des terres, le royaume n'en reste pas moins marqué par de très fortes inégalités. Une population écrasée par les taxes et les impôts, et une redistribution des revenus profitant aux plus riches, créent l’apparition de déséquilibres globaux très importants. La classe moyenne de Bramblesland n'a cessé de perdre du terrain depuis l'arrivée au pouvoir des Thornsfield, faisant place à l’extrême pauvreté et assurant à la noblesse des privilèges toujours plus conséquents. De plus, bien que le Premier Royaume se distingue par sa puissance et une place de plus en plus prédominante auprès des autres dynasties, le pays des dragons n'est pas synonyme de liberté. La censure y est monnaie courante, les souverains aimant contrôler ce qui se dit sur eux, entretenant ainsi un culte de la personnalité depuis de longues années. Les répressions ne sont pas rares et c'est ici que les lois sont le plus durement appliquées. Il n'y aura guère de seconde chance pour vos faux pas. Vous écoperez au mieux d'un simple bannissement, mais, à l’extrême, vous serez brûlé vif par le Grand Tribunal de Ravenswood. C'est également le seul royaume où un jugement peut être étendu à une famille entière. Ainsi, outrepasser ses droits à Bramblesland, c'est prendre le risque de voir les siens souffrir, et la mort n'est pas le plus terrible des châtiments lorsqu'une malédiction s'abat sur vos descendants.

Le crime le plus odieux en ces contrées est d'attenter à la vie, à l'intégrité ou au bien être d'un dragon ou d'une colonie, en dégradant leur habitat, en volant un de leurs œufs ou en tentant de les attaquer. Les dragons de Bramblesland sont une espèce protégée, leur très faible diversité génétique entraînant un déclin de leurs effectifs, qui ne cesse de s’étioler depuis plus d'un siècle. Animaux sacrés du Premier Royaume et plus grande richesse des Thornsfield, la population les vénère comme des divinités de feu leur ayant apporté prospérité et magnificence. Ils sont d'ailleurs honorés par des autels construits au pied des Montagnes Interdites où on leur apporte des offrandes, la nouvelle année débutant ainsi à Bramblesland : par des prières, des vœux de bonheur et de chance adressés aux Grands Dragons des montagnes. Les habitants du Premier Royaume glorifient aussi l'ensemble de la faune et de la flore les entourant. Incroyablement respectueux de Mère Nature, elle est pour eux la source de la puissance de ces contrées. La rivière de la magie est le sang qui coule dans les veines de Bramblesland, un flux enchanté qui donne vie à ce royaume et à tout ce qu'il contient. Créé et alimentée par les pouvoirs des Thornsfield, on l’appelle ici માતાનો કુદરત ou Mātānō kudarata, l’énergie mystique nourrissant les sols du pays. Bramblesland est donc considéré comme le berceau de la magie, vénérée et entretenue. On cherche à la cultiver et à transmettre cet inestimable savoir. Le Palais des Érudits ou l'Université des Sciences fut construit en 1217 : toujours actif, il accueille créatures et êtres aux dons spéciaux issus de tout le royaume. On se déplace de loin pour y étudier et pour cause : c'est la seule école du continent proposant une section magique pour aider au contrôle de ses pouvoirs. Craints et rejetés par beaucoup, les Thornsfield sont ici perçus comme des « érudits ». Démarquez-vous assez, prouvez votre valeur, et vous aurez la chance, ou la malchance, d'être approché par l’un d’eux afin d'apprendre à leurs côtés, en échange de loyaux services bien entendu.

La magie est par ailleurs célébrée à Bramblesland notamment lors du મેલીવિદ્યા  ou fête des Mēlīvidyā (Maléfices) qui a lieu chaque année pour annoncer le retour du printemps. Les festivités durent toute une semaine, et prestidigitateurs, bohémiens, faeries et sorciers défilent à la cour et dans les rues de la capitale pour exposer leurs compétences aux yeux de tous. Tous les ans a également lieu, à la date anniversaire de son endormissement, une veillée pour la princesse Aurore. La tradition veut que chaque habitant du royaume allume une bougie en son nom pour souhaiter son réveil. Tradition bien évidement méprisée par les Thornsfield, bien que tolérée.

Le « Pays des Dragons » est en constante évolution depuis des décennies. Autrefois dirigé par le roi Stefan, quand sa descendance ne put assurer la continuité de son règne, le royaume passa sous la régence des Thornsfield en 1206, lorsque la princesse Aurore, fille de Stefan, fut touchée par la malédiction du sommeil. L'ancienne capitale fut abandonnée au profit de la ville de Ravenswood, où la descendance de Maléfique s'installa. Sous le règne des Thornsfield, le royaume connut une croissance économique des plus impressionnantes, en faisant rapidement l’une des monarchies les plus prospères, à l’agriculture abondante et aux nombreuses ressources. La région fut agrandie durant les guerres qui décimèrent Enarya et qui mirent définitivement fin à l'Âge d'Or des Sept Royaumes. Bien que la majeure partie de la population de Bramblesland reconnaisse aujourd'hui les Thornsfield comme ses véritables souverains, une minorité les voit encore comme des usurpateurs, en nourrissant le secret espoir qu’un jour la véritable prétendante au trône se réveille.

Ce que l'histoire ne révèle pas en revanche, ce sont les raisons qui poussèrent Maléfique à lancer cette terrible malédiction sur la progéniture royale. Longtemps, la rumeur courut qu’elle fut motivée par la vengeance de son orgueil blessé, et qu'elle passa les portes du château pour ensorceler le nouveau-né. Ne pas l'avoir invitée au baptême de la princesse Aurore, voilà pourquoi ils furent jugés. Punis. Les vraies raisons étaient triviales, liées à une jalousie envers sa grande force magique niée, et supérieure aux autres fées. C’était tout un ego qui était meurtri par une identité lésée, une nature rejetée, des pouvoirs niés et la préférence offerte à trois fées si faibles à ses yeux. Un combat engagé pour prouver sa force, faire entendre sa colère, prendre le dessus sur ce royaume l’ayant si longtemps négligée. Et tandis que la haine des êtres doués de magie s’enracinait dans les cœurs, Bramblesland plongea la peur. Par-delà cette malédiction et le courroux de Maléfique, les habitants de tout Enarya commencèrent à redouter, craindre, et détester ces créatures inconnues et si différentes d'eux. Ils apprirent à haïr, à voir des monstres en ces étrangetés de la nature, finissant par les chasser.  

C'est en 1275 que les Grandes Guerres d'Enarya débutèrent et ravagèrent les Sept Royaumes. Au cœur des Années Sombres, temps de terreur pour les espèces libres du continent, on vit la traque, l’éradication et la destruction de la magie devenue une menace aux yeux d'une grande majorité. C'est à cette même époque que Bramblesland s’érigea en royaume des réfugiés, accueillant les faeries d'Enarya et les sorciers. Les Thornsfield se proclamèrent protecteurs de la magie, éleveurs de dragons, grands défenseurs des minorités exterminées. Non par bonté d'âme mais par cupidité, désireux d'entretenir et de garder pour eux cette source de pouvoir. C'est ainsi qu'en 1320, Bramblesland émergea comme l’un des grands vainqueurs du conflit, étendant ses frontières en débordant sur le Val de Joly et Apple-Kingdom. Si aujourd'hui règne une fragile paix continentale, le Pays des Dragons n’oublie pas ses rêves de grandeur et conserve ses mystères. La malédiction passée perdure, et la belle repose toujours dans la plus haute tour derrière une forêt de ronces. Nombreux sont ceux à tenter leur chance, défilant pour embrasser ces lèvres si désirables qui les couronneraient. Attraction du royaume que les Thornsfield tolèrent par respect des traditions, au sein d’une partie truquée, car aucun prince digne de ce réveil ne parvient à franchir la barrière. Une partie d'échec sans fin, un manège dangereux où chacun avance ses pions lentement mais sûrement. Un coup à la fois, prudents mais impatients. Bramblesland s'élève encore et encore, jusqu’à parvenir à concurrencer le grand royaume d'Evil Queen. Mais comme chacun le sait, lorsqu'on joue au jeu des trônes, soit on gagne soit on meurt.

Lorsque Maléfique s'empara du trône en 1206, l'héritière légitime fut écartée. La population se divisa entre ceux qui désiraient ardemment un changement radical au sein du royaume, la famille souveraine devant en payer le prix, et entre les partisans de l'ancien roi Stefan. Se soumettre ou mourir, tel était le choix de ces derniers. Quelques-uns trahirent leur sang, d'autres s'exilèrent, beaucoup furent condamnés à mort. Aujourd'hui encore, peu de choix s'offrent aux opposants aux Thornsfield, famille toujours au pouvoir et qui défend farouchement son si précieux trône, pris de force par leur ancêtre il y a 217 ans maintenant. Descendants directs de la grande Maléfique, la lignée perdure. Respectueux de leurs ancêtres, conservant et protégeant leurs malédictions, ils restent profondément attachés à leurs racines et leur histoire, ainsi à ces valeurs qu’on leur a inculquées et qui diffèrent bien de celles des autres familles royales.  Fiers de leur nature, défenseurs de leur espèce, respectueux de la magie dont ils dépendent, s'ils se transmettent le don du feu de génération en génération, tous n'en sont cependant pas dotés.

La succession chez les Thornsfield ne revient pas au premier né comme partout ailleurs, mais à ceux qui naissent avec le pouvoir sacré, appelé « Flamme de Maléfique ». De tous temps, ils règnent en fratrie. Trois, huit, cinq, peu importe leur nombre, chaque nouvelle génération voyant apparaître des élus, futurs souverains à jamais liés par la magie. C'est ainsi qu'ils entretiennent et gouvernent la région, grâce à la rivière de la magie, puisant directement dans leur force vitale. Source d'énergie de Bramblesland et de tout ce qui s'y trouve, ils sont liés non pas seulement par le sang ou l'amour fraternel, mais aussi par cette force inébranlable dont ils tirent leur pouvoir. Si l'un des cinq venait à mourir, c'est toute la fratrie et tout le royaume qui s'en trouveraient affaiblis. Plus que quiconque, les Thornsfield sont donc intraitables concernant leur généalogie, incroyablement protecteurs et soudés.

Tout comme leur ancêtre, ils sont particulièrement rancuniers et fiers. Sans égal quand il s'agit de châtiments, ils redoublent d'inventivité et de cruauté dans la vengeance. Envieux et éternels insatisfaits, ils convoitent toujours plus de pouvoir. Il n’est ainsi pas rare de croiser dans l'enceinte du château de jeunes apprentis du Palais des Érudits ou d'ailleurs. Sorciers, faeries et humains aux dons spéciaux, tous sont susceptibles de rentrer au service de la famille royale pour peu qu'ils se démarquent assez. Collectionneurs de talents, chasseurs de magie, tels sont en réalité ceux en qui beaucoup voient leurs sauveurs au noble cœur. Les Thornsfield ne donnent jamais rien sans recevoir de contrepartie, eux qui sont aussi liés par une grande ressemblance physique. Nulle tête blonde couronnée dans les rangs de ces chevelures noires corbeau au teint pâle, aux yeux envoûtants et étincelants tels deux saphirs, à rares exceptions.

Mais si les Thornsfield sont si redoutés par-delà leurs contrées, c'est bien pour les créatures majestueuses se tenant toujours à leurs côtés, dragons majestueux emblèmes de leur famille et terreurs des montagnes. Chaque Thornsfield naît attaché à un dragon, œuf magique qui éclot à l’instant du premier souffle poussé par le nouveau-né. Ils grandissent ensemble, étroitement liés. Telles deux âmes jumelles, la personnalité du dragon est systématiquement très similaire à celle de son maître. Plus qu'un simple compagnon, le dragon d'un Thornsfield est associé à sa moitié. Vous ne les verrez que très rarement l'un sans l'autre, remparts contre le monde, défenseurs au feu brûlant, puissants gardes d'écailles. Pourtant, ils sont leur force autant que leur faiblesse, car ils partagent la même essence. Liés par la vie mais aussi dans la mort, les blessures de l'animal se répercuteront sur son maître et vice versa, et l'un ne peut survivre sans l'autre. Bien plus imposants en taille et en poids que leurs congénères, les dragons des Thornsfield sont aussi plus agressifs. Fiers et royaux, ils sont l'élite de leur espèce. Comme leurs semblables, ils sont dotés de parole mais peuvent également communiquer par la pensée avec leur maître.

Si les Thornsfield sont craints et respectés par la population, ils ne sont pour autant appréciés de tous. Tyranniques et durs comme de l'acier, ces despotes sont conscients de devoir le soutien de leur peuple à cette prospérité et cette fertilité de Bramblesland extrêmement liées à eux. Achetant par le prestige et l’abondance la dévotion de sa communauté, la Lignée est cependant reconnue par la majeure partie de la population comme les véritables souverains du Premier Royaume. Mais une partie du peuple voit en eux des imposteurs, priant secrètement pour le réveil de la légitime prétendante. Un bouleversement qui arrangerait des royaumes tel que Sailorland, avec qui les tensions, constantes depuis les Grandes Guerres, se sont envenimées quand la reine Azalaïs refusa de donner la main de sa fille Kalia à Soazic Thornsfield il y a de cela un an. L'entente avec Apple-Kingdom reste par ailleurs fragile, car son altesse royale Elvira Beauregard les perçoit comme une menace grandissante et sait qu'ils convoitent son trône depuis des années. C'est là une alliance hypocrite entre deux super-puissances en concurrence, lancées dans une course acharnée pour le pouvoir. Il n'y a bien qu'avec Northcrown et le Val de Joly que la paix est quasi-constante, et consolidée par des mariages arrangés. Mais tous savent que, depuis l'échec des fiançailles entre la reine Vassilissa et le prince Aumaric, la rancœur dévore le cœur des deux souverains. La vengeance n'est jamais loin.