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Not all treasure is silver and gold. + SOAZIC

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Sam 18 Juil - 10:33
Aumaric C. Montrose
Et ta débauche ne leurre qu’un instant ton désespoir caché.
Et ta débauche ne leurre qu’un instant ton désespoir caché.
ARRIVÉE DANS LE SUD : 16/07/2015
PARCHEMINS : 6
POUSSIÈRE DE FEE : 25
FONCTION : Tu es le prince héritier de Val de Joly, celui qui héritera de tout par le biais de ton père. Tu as été élevé dans ce but, et à ce jour, tu as reçu le pouvoir de déclarer la guerre aux autres royaumes, de faire la paix, de diriger les actions de l'armée et de négocier et de ratifier les traités, les alliances et les accords internationaux.
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Aumaric C. Montrose
ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN

Not all treasure is silver and gold.
« You can always trust the untrustworthy because you can always trust that they will be untrustworthy. Its the trustworthy you can’t trust. »



Sailorland était peut-être le pays le plus agréable après celui du Val de Joly. Les températures étaient plutôt clémentes, les paysages vastes et surtout très jolis. En somme, il faisait bon vivre d'être là-bas. Et bien des hommes l'avaient comprit. Assoiffé d'aventure, attirée par ces histoires de créature mi-femme, mi-thon, la terre des Seashells était rapidement devenue un lieu de rassemblement. Un lieu où forban et autres canailles avaient su trouver refuge. Un lieu où même un prince héritier se rendait, faisant de cette contrée son terrain de jeu privilégié. Effectivement, si on ne te trouvait pas dans le lit d'une quelconque femme du Val de Joly, tu étais certainement dans celui d'une dame de Sailorland. Et quand on aventure du moment ne se résumait pas à parcourir les jupons de ta dernière conquête, il était évident de te retrouver dans la première taverne du coin, baignant dans ton propre vomi après une cuite, je cite, inimaginable et horriblement inoubliable. Pourtant, tu n'étais dans aucun de ces endroits. Où étais-tu alors ? « Puisque je vous dis que JE SUIS Aumaric, fils du Roi Alberic III ! » Hurlas-tu derrières … Les barreaux. Des rires moqueurs fusèrent et les marines prirent un certain plaisir en touchant ton ego, se moquant ouvertement de toi. Il ne fallait pas leur en vouloir, leurs propos étaient plus que justifié. Ayant davantage l'apparence d'un pirate ridiculement débraillé par l'alcool, tu étais loin de l'image du prince charmant. Et c'était peu dire ! Comment avais-tu fait pour te retrouver en prison, toi, prince héritier qui plus est ? C'était une bonne question. Une très bonne même. Si tu n'as jamais eu le chic avec les femmes, tu l'as toujours eu avec les forces de l'ordre par contre. L'autorité n'était pas ton fort, un comble quand tu représentais la dite autorité dans ton pays justement. Or, plus qu'un futur monarque exemplaire, tu avais toujours été le fils à problème. C'était bien connu, Aumaric Cyriel Montrose, le prince le moins Montrose de la famille des roses – et mon dieu, qui allait devenir roi -. Et si tes frères avaient toujours été des fils modèles eux, toi, tu avais toujours eu tendance à te mettre dans des situations … Comment dire ? Fâcheuse ? Compliquée ? Tendancieuse ? Improbable ? En clair, tu t'attirais toujours des problèmes.

Et tu aurais pu te contenter de t'enfoncer tout seul, mais non, tu avais toujours avancé de paire avec cet obsessionnel marin, chevaucheur de dragons. Ce même monsieur qui allait sans doute te sortir de là. Non, qui devait te sortir de là. « Oui, c'est ça, et moi, je suis le roi Soazic, l'ensorceleur des mers ! » C'est vrai qu'il y avait des airs familiers ! Tu t'accrochas à tes barreaux pour mieux le voir exagérant ta contemplation sur ce visage qui t'avait privé tantôt de ta liberté. Et d'un signe négatif de tête, tu grimaças un peu. Mais revenons-en aux faits. Qu'est-ce que tu avais encore fait ?! « Je n'ai pas fait exprès de me retrouver sous le jupon de la dame. Comment j'aurais pu savoir qu'elle n'était autre que la fille du Commandant ? Et marié en plus ! » Oui, comment ? Ce n'était pas écrit sur son front, et encore moins sur ses sous-vêtements. Tu regrettas amèrement ce qui s'était passé la nuit dernière, oui, c'est vrai. Et si tu l'avais dit avec conviction, on t'aurait cru ! Le goujat qui était en toi t'avait fait passer une mauvaise nuit. Et toujours est-il que s'il n'y avait eut que cette histoire de jambes en l'air clandestine, tu ne te serais pas présentement retrouvé dans cette cellule ! Il y avait forcément autre chose derrière. « Et cette tricherie dans la maison des jeux ? Vous l'expliquez comment ? C'est bien les pirates ça, sans aucun principe ! » Sans aucun principe ? Effectivement. Cet idiot t'avait bien cerné finalement. D'ailleurs, à ce sujet, tu n'avais aucune explication, du moins pas assez justifiable pour qu'on ne te laisse pas pourrir dans une cellule pour au moins dix jours. Tu n'étais pas sans le sous pourtant, n'ayant aucune motivation légitime pour piller les crétins qu'il y avait eut autour de la table. Néanmoins, tu l'as fait quand même. Et pourquoi ? Juste pour t'amuser, et taquiner le monde comme tu savais si bien le faire. Résultat des courses, après la découverte de ta tricherie que tu ne pris même la peine de démentir une seule seconde, une bagarre générale eut lieu.

Tout ce bazar en ville avait été fomenté par une seule et même personne : toi. Et des dégâts, il y en a eu. Beaucoup ! « Maintenant, fermes-là ! Je ne veux plus t'entendre ! » Quelle impolitesse ! Ton visage grimaçant de frustration, tu finis par t'allonger sur ce tas de paille qui te fit office de lit la veille. Brin de paille entre tes lèvres que tu mâchouillas, tu soupiras. Que Soazic vienne te chercher, et vite ! Et comme si le destin t'avait entendu, toi et les habitants de Sailorland entendirent un hurlement bestial au loin, un hurlement qui faisait trembler les chaumières. Tu ne sursautas pas, ayant l'habitude de l'entendre depuis ton plus jeune âge. Tu ne te levas pas non plus comme les autres pour regarder à travers le petit hublot de ta cellule. Tu savais ce que c'était. Tu savais qui c'était. « Toujours aussi bruyante ... » Mais tu étais contente de l'entendre, te signalant que son maître n'était pas loin. Et alors, la porte s'ouvrit, dévoilant celui que tu attendais.

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Dernière édition par Aumaric C. Montrose le Jeu 23 Juil - 16:29, édité 2 fois
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Mer 22 Juil - 1:21
Soazic N. Thornsfield
fire in my veins, darkness in my heart
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ARRIVÉE DANS LE SUD : 15/07/2015
PARCHEMINS : 7
POUSSIÈRE DE FEE : 0
FONCTION : Tu es celui qui voyage pour régler les problèmes intercontinentaux. Ton charisme naturel et ta facilité pour la séduction font de toi le prétendant idéal pour les négociations et les dissensions politiques. Grand Amiral de la flotte royale, tu navigues très fréquemment vers d'autres horizons, et c'est un poste que tu n'échangerais contre aucun autre.
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Soazic N. Thornsfield
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« Unexpected friendships are the best ones. »




« Je vais brûler toutes les sirènes de l'océan ! Une par une ! Jusqu'à la dernière. » Ta choppe de vin vient s'écraser contre le bois dans un fracas étourdissant, des gouttes de ton précieux breuvage éclaboussent tes camarades de tablée. Les rires raisonnent entre les murs, des rires qui sentent le rhum. Tu ne comptes plus le nombre de fois où tu as raconté cette histoire. Le naufrage de ton navire. La sirène aux cheveux enflammées. Chaque fois l'alcool aseptise ta douleure égocentrique, anesthésie ta fierté bafouée. Debout, tu mimes de gestes éloquents et maladroits la façon dont tu comptes t'y prendre. Tu joues ton propre rôle dans une mise en scène passionnée. Aucun n'ose se moquer. Tous t'encouragent dans ta vengeance. Tes bras brassent l'air, ton épée en main tu manques à maintes reprises de blesser un client de la taverne, de crever les yeux de la serveuse. Mais personne n'ose t'arrêter. Tu es l’ensorceleur des mers, le roi de Bramblesland, le sang du dragon. Sobre, tu n'hésiterais pas une seule seconde à carboniser sur place celui qui se mettrait en travers de ton show. Alcoolisé, tu pourrais anéantir le royaume tout entier sous un excès d'impulsivité incontrôlée. Mais ta sœur t'en voudrait à jamais. Oh ça oui, Vassilissa ne te le pardonnerait pas. Rayer de la carte un trône qu'elle convoite, un trône qui en plus t'a échappé de peu. Tu n'en voulais pas, ni du titre ni de la bonne femme, mais elle s'est mis en tête de faire de toi un homme à fiancer. Balivernes ! Que nenni ! Toi vivant, jamais tu ne te marieras, et ça même si ta future épouse est la plus belle donzelle d'Enarya. Tu baisses ta garde, ta tête tourne, et l'image de ta sœur agacée et froide comme à son habitude ne quitte plus tes pensées. T'as plus du tout envie de rire. Même très loin, parfois, elle parvient à faire sa rabat-joie. Un don inné. Dont elle seule a hérité. « Aumaric ? Où est Aumaric ? » Tu cherches ton fidèle ami partout du regard. Il était là il y a encore quelques minutes, à trinquer à votre jeunesse et votre fougue, ingurgitant le douzième verre de vin de votre soirée. Le bougre a probablement croisé le chemin d'une demoiselle sensible à son charme et s'en est allé à ses côtés s'adonner aux plaisirs de la chair. Voilà qui t'étonnerait peu. Vous êtes deux faces d'un même miroir, deux âmes inséparables depuis l'enfance. Le roi Thornsfield, le prince Montrose. Il est devenu de plus en plus rare de vous voir séparés. Seules les femmes ont le pouvoir éphémère de se dresser entre vous. Comme ce soir, où le don juan du Val de Joly a préféré s'envoyer en l'air plutôt que d'écouter tes histoires de sirènes. Qu'importe, tu n'éprouves pas la moindre once de colère à son égard, tu aurais fait de même si l'occasion s'était imposée à toi. On ne refuse jamais d'offrir du plaisir à une gente dame, c'est dans vos règles absolues de l'homme célibataire. « Je bois en l'honneur de mon ami, probablement en train de copuler comme un chameau en rut avec une jeune demoiselle. Que l'endurance soit avec lui ce soir, et pourvu que l'ivresse ne déforme pas vicieusement son jugement sur sa partenaire. Comme ça lui arrive malheureusement souvent. » S'il avait été là, il t'aurait bousculé gentiment avant de claquer sa choppe contre la tienne. Mais cette fois-ci tu bois seul. Plusieurs litres. Beaucoup de litres. Trop de litres.  

C'est dans un lit dur, qui pue le bouc, que tu te réveilles ce matin. Tu ronchonnes, baragouines des mots inarticulés et incompréhensible, la joue écrasée sur l'oreiller, la tête sur le point d'exploser. L'alcool de la veille, source de plaisir hier soir, te torture aujourd'hui. Tu le sais pourtant. Tu le sais que tu finis toujours dans un état pitoyable, sur un sommier inconnu, les cheveux ébouriffés, l'haleine encore alcoolisée, mais tu ne peux pas t'empêcher de recommencer. T'as ça dans le sang. La débauche, la frivolité, les femmes, la luxure, les longues nuits à boire et refaire le monde. Tu sens que ça bouge à tes côtés, mais tu n'oses pas regarder. Si elle est belle, tu n'auras pas le courage de partir, mettant en péril la raison première de ta venue ici. Et si c'est une laidronne, et bien tu vas être de mauvaise humeur toute la journée. Tu te lèves donc dans un sursaut, d'une vitesse presque effrayante tu enfiles tes vêtements, et suivant ton instinct ou tes lointains souvenirs de la veille tu quittes le lieu comme si le diable lui même se trouvait à tes trousses. Une fois dehors, tu n'as qu'à lever les yeux vers le ciel pour y voir ta dragonne voler au dessus de Sailorland. Sa masse imposante projette dans l'ombre chaque partie de la ville qui se trouve sous ses ailes. Tu la sens agacée, elle t'en veut de l'avoir abandonné à nouveau pour les bras réconfortants d'une femme. Reste maintenant à retrouver ton second acolyte : Aumaric. Tu ne l'as pas vu depuis hier soir à la taverne, mais l’inquiétude est loin de s'emparer de toi. Situation maintes fois vécues dont le dénouement est déjà connu. Il est soit encore à se prélasser dans des draps inconnus, soit derrière des barreaux. Et les ragots des rues ne tardent pas à t'orienter. Ce matin, on ne cesse de parler du pirate qui se prétend prince. D'un jeune gueux qui s'est intéressé à la fille du commandant et qui s'est retrouvé en cellule. Toi tu souris. Tu t'amuses, imagine ton ami clamant son identité à une bande d'incapables écervelés. De nos jours, être prince ne suffit parfois plus. « Ma belle, il est temps d'aller récupérer le prince Montrose. » Elle rugit, tandis que tes pas te guident avec nonchalance jusqu'à la prison de Sailorland que tu connais bien toi aussi. Ah, l'air marin qui souffle contre ta peau, rien de tel pour débuter sa journée. Tu sifflotes, profites de la vie.

« Bonjour messieurs. Je viens chercher mon très cher ami, Aumaric Cyriel Montrose, prince du Val de Joly, héritier du trône. J'ai ouï dire que vous le déteniez dans une de vos cellules contre son gré, et si cela s'avère véridique, je vous ordonne, pour votre propre intérêt, de le libérer sur le champ. » Ton entrée a été fracassante. Une porte qui claque contre un mur, un sifflement désinvolte, un air sûr de soi et te voilà face aux geôlier de ton partenaire. Tu ne te présentes pas, cela serait pour toi un affront. Un Thornsfield ne s'annonce jamais. Votre réputation s'étend sur les six royaumes, et tu t’estimes assez coutumier de Sailorland pour te passer d’énoncer ton nom prestigieux. « Je vous accorde dix généreuses secondes pour vous exécuter. » Tu les fixes un à un, un sourire empli de fourberie aux coins des lèvres. Aumaric au fond de la salle, ne perd pas une miette du spectacle, tu devines son amusement que tu partages sans peine. Dans une hâte maladroite, les gardiens se pressent vers la serrure de sa cellule pour le libérer dans un temps record. « J'espère qu'elle en valait la peine. » T'es heureux de le récupérer, et c'est d'un sourire sincère, pour une fois, que tu l'accueilles, sa liberté enfin retrouvée. En guise de récompense, tu jettes une seule et unique pièce d'argent pour les trois hommes présents avant de sortir à l'air libre. Qu'ils se battent comme des chiens. Qu'ils deviennent comme ces autres qu'ils enferment derrière des barreaux, s'estimant valoir bien mieux qu'eux. « Mon ami, y a t-il une vengeance à prendre ? » Ce que tu aimerais provoquer en duel les responsables de son enfermement. Les retrouver et leur donner une bonne correction. Combattre à ses côtés. Te défouler un peu pour apaiser ta haine profonde des sirènes. Cette haine obsessionnelle qui t'aliène.

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Dernière édition par Soazic N. Thornsfield le Lun 17 Aoû - 18:52, édité 2 fois
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Jeu 23 Juil - 19:19
Aumaric C. Montrose
Et ta débauche ne leurre qu’un instant ton désespoir caché.
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FONCTION : Tu es le prince héritier de Val de Joly, celui qui héritera de tout par le biais de ton père. Tu as été élevé dans ce but, et à ce jour, tu as reçu le pouvoir de déclarer la guerre aux autres royaumes, de faire la paix, de diriger les actions de l'armée et de négocier et de ratifier les traités, les alliances et les accords internationaux.
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« Bonjour messieurs. Je viens chercher mon très cher ami, Aumaric Cyriel Montrose, prince du Val de Joly, héritier du trône. J'ai ouï dire que vous le déteniez dans une de vos cellules contre son gré, et si cela s'avère véridique, je vous ordonne, pour votre propre intérêt, de le libérer sur-le-champ. » Enfin ! Ton sauveur fit son entrée ! Et s'il avait plus l'apparence d'un énième péquenot séduit par le rhum que celle d'un beau prince charmant chevauchant son cheval blanc, il n'en resta pas moins qu'un sourire se dessina sur tes lèvres. Il avait toujours eut le chic pour faire ses entrées, et tu avais toujours été son meilleur public. Peinant alors à te redresser, les effluves de l'alcool sans doute, et ne voulant guère perdre une miette de ce spectacle s'annonçant hilarant, tes yeux ne purent s'empêcher de rire. Il était pourtant de notoriété publique à ce que les Thornsfield soit austère, trop sérieux même, n'ayant point un balai entre les fesses, mais l'épine dorsale de leur cracheur de feu. À croire que ton meilleur ami était l'exception qui confirmait la règle … Bon d'accord, ses paroles n'avaient rien de charmantes, mais elles étaient quand même amusantes ! Imaginez donc la scène ! Aussi débraillé qu'un homme sans domicile fixe, et dégageant une puanteur digne des bas-fonds, il avait fait son entrée en scène au QG de la Marine, sans aucune défiance. Et tel un conquérant, débita des ordres avec un ton un peu trop soutenu pour le commun des mortels. « Je vous accorde dix généreuses secondes pour vous exécuter. » Et là, tu ne pus te retenir plus longtemps, riant sans la moindre discrétion. Ton ami d'enfance y était pour beaucoup, mais ce fut la réaction des marines qui t'acheva. Les yeux ronds, ils s'étaient certainement demandés après le choc de son arrivé, si la mode d'aujourd'hui pousser les pouilleux du coin à se faire passer pour des gens au sang bleu.

Ainsi, pour éviter que le joyeux pyromane ne fasse un carnage, tu t'autorisas à dire : « Il a autant l'air du Roi Soazic que moi du prince Aumaric, je vous l'accorde, mais il est bel et bien propriétaire de cette peau de vache là dehors. » Un rugissement se fit entendre dans tout Sailorland faisant vibrer la glace des carreaux, et tu ne pus t'empêcher d'ajouter en direction du hublot : « T'es dur de l'oreille quand ça t'arrange-toi ! » Crias-tu. Si tu détestais bien quelque chose chez le Roi de Bramblesland, c'était bien son dragon. Aussi grosse que mal élevée. « J'espère qu'elle en valait la peine. » Puis les gardes te libérèrent finalement, plus motivé par les yeux menaçants de ton ami que par tes paroles censées, tu sortis de ta cellule, retrouvant ainsi ta liberté. « Si elle en valait la peine ? Je ne saurais dire ... J'ai entendu dire que les femmes mariées étaient bien souvent expérimentées, et je trouvais cela amusant d'offenser le Commandant d'un 'coup' déplacé. » Donc tu savais qu'elle était mariée, et qui elle était en plus ! Sale bougre ! Riant de ta propre bêtise, tu tapas amicalement l'épaule de ton acolyte. Quelle audace ! Quand bien des gens ne se seraient pas permis d'être aussi amicaux avec un roi, mais surtout avec un Thornsfield de peur de brûler vif, toi, tu n'avais jamais pris de gant le concernant. Les années avaient forgé votre si longue amitié. Trente ans que tu le connaissais. Trente ans où vous avez tous deux vécu bras-dessus, bras dessous à faire les quatre cents coups, et à vous moquer du monde. Trois décennies à partager souvenirs, femmes, et beuveries. Tu ne l'as jamais vu comme Soazic, le roi. Tu l'as toujours vu comme étant Soso, le tandem de Maumau.

« Mon ami, y a-t-il une vengeance à prendre ? » Plus un frère qu'un ami finalement, tu connaissais tout de lui. Et sous cette invitation, se cachait un désir personnel dont tu connaissais la source. Tu savais ce qui le tracassait ces derniers temps. Des créatures marines hantaient ses nuits ; de belles femmes à la queue de poisson. Touchant davantage son ego que son entre-jambe malheureusement, et souillant en prime sa fierté, le sang du dragon bouillonnait littéralement. Tu pouvais aisément comprendre. Sincèrement. Oui, oui, vraiment. Au fond de l'océan, son bateau n'était plus que débris. Un énième cadavre à ajouter au cimetière marin. Le pauvre était en plein deuil ! « Non. Je dois avouer que je l'ai bien cherché. J'ai, sans sourciller, volé, menti, triché, et forniqué en poussant une gente dame à l'adultère ... Ma bonne conscience me dicte de me confesser au moins une fois par an. » Pour une fois, tu reconnaissais tes torts, ce qui en soit, était tout aussi rare que de voir la sœur de ton partenaire, Maëlle, encline à ne pas jouer à « qui sera la meilleure garce au dîner ce soir ». Autant dire presque jamais, si ce n'est un jour symbolique, chaque année. Tu avais fait un vrai effort sur ta personne, prenant sur toi, pour cracher les mots que tu venais de prononcer ayant déjà usé de ta cartouche « confession intime » en ayant une audience avec ton père sur tes fiançailles suicidaires. Toutefois, c'était là un désir tout à fait honorable que tu avais eu : éviter un véritable carnage dans le but de calmer les nerfs d'un pyromane compulsif. Et après on te disait égoïste ? C'était l’hôpital qui se foutait de la charité !

« Encore en train de ruminer n'est-ce pas ? » Lui demandas-tu en essayant tant bien que mal de prendre un air réprimandant, chose qui ne fut pas aisée, surtout avec lui. Il était déjà bien difficile que tu sois sérieux de nature, mais en présence de ton meilleur ami, c'était pire. Ton âge mental se rapprochant presque de celui de ton dernier petit frère. « Soazic, il faut que tu arrêtes de te faire du mal. Ça devient une obsession cette histoire, au point j'en suis presque certain, que tu n'as pas épuisé la donzelle que tu t'es choisi la nuit dernière en lui faisant du bien, mais en la gavant avec ton histoire. » Mi-sérieux, mi-amusé, tu respiras les premières bouffées de l'air marin du matin en sortant du bâtiment, figure de l'autorité de Sailorland. Tu étais presque certain que ton ami n'avait pas passé sa nuit en solitaire.


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Mer 29 Juil - 23:44
Soazic N. Thornsfield
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L'allure d'un roi, il est vrai que tu ne la possèdes pas tant que ça. Aux premiers abords, aux yeux des ignares, tu as plutôt l'air d'un pirate. Un pirate qui parade avec de soyeux et coûteux vêtements, certes, mais pirate tout de même. Tu en possèdes l'agressivité, la fourberie, la désinvolture. Les cicatrices qui ornent ton corps témoignent de multiples batailles. L'épée à ta hanche impose le respect auprès de tes assaillants. Beaucoup de sang a coulé le long de ta lame. Beaucoup de veuves ont pleurées leurs maris après ton passage. Un roi meurtrier. Bien loin de l'image d'un monarque à la tête de tout un royaume. Bien loin du valeureux Albéric Montrose, royal père de ton ami. Vos deux familles ont toujours été à l'opposé l'une de l'autre. Chez eux, la paix prônera toujours sur la guerre. La diplomatie toujours sur la tyrannie. La bonté toujours sur le sadisme. Au contraire de chez toi, où vous régnez d'une main de fer sur le premier royaume d'Enarya. Un peuple soumit à ses dirigeants, apeurés, craintifs, et donc plus facilement malléables. Le rebelle servira d'exemple à ne pas suivre, ne restera de lui que des cendre, un tas d'os calciné emporté par le vent. Les martyres n'existent pas chez vous. Ils sont éliminés sur le champs. Si ces geôliers ont relâché Aumaric, c'est parce que tu leur es supérieur. Mais surtout, parce que tu leur inspires la peur. Tu la lis dans beaucoup de regard que tu croises. Elle te flatte, te lasse parfois. Le courage est une vertu devenue de plus en plus rare. Vous n'êtes pas réputé pour votre patience et votre sang froid. Vous êtes le feu, l'impulsivité, et vous ne supportez pas qu'on se mette en travers de votre route. Mais êtes vous réellement les monstres que les chansons décrivent ? Les ménestrels chantent votre grandeur tout autant que votre ère de terreur. Les dragons indomptables dont le souffle terrasse des contrées depuis des décennie. Une soif de pouvoir qu'aucune oasis ne pourrait satisfaire. Où s'arrête la légende et où commence la vérité ? « Les femmes mariées sont plus dévoyées. Elles autorisent aux inconnus ce qu'elles refusent à leurs maris. Là est tout l'intérêt. » Les femmes. Votre passion commune. Depuis votre plus jeune âge, à la fleur de votre dévergondage, vous n'avez eu cesse de flirter et copuler avec toutes les plus belles filles de la cour. C'était à celui qui en aurait le plus dans ses draps froissés d'innombrables ébats. Deux héritiers qui ont trouvé en l'autre une véritable et solide amitié, rapprochés en se retrouvant à épier sous les mêmes robes. Des sourires espiègles, des rires provocants, tu ne parviens même plus à te remémorer votre première rencontre, tant elle remonte à un temps trop lointain pour demeurer fraiche et intacte dans ta mémoire.

Côte à côte, vous arpentez tous deux les rues bondées de Sailorland, où marchants ambulants et anciens pirates devenus mendiants éclopés se côtoient sur les mêmes pavés. Au passage, tu achètes une pomme bien mûre qui te servira de petit déjeuner. « Volé, triché, menti et forniqué. Voilà qui te ressemble bien. Ta soirée a semble t-il était forte mouvementée, comme je les aime ! Mon regret est de ne pas avoir eu la chance de la passer à tes côtés pour pouvoir assister à ces débandades. » Ce n'est pas la un reproche, mais une constatation. Proches vous l'êtes certainement, mais vous n'allez pas jusqu'à partager la même femme et le même lit. Quoique ! Cela vous est déjà arrivé de nombreuses fois en y réfléchissant bien. Croquant à pleine dents ton fruit juteux, cette matinée commençait à merveille. Mais voilà que le rustre a choisi d'aborder le sujet épineux du moment. Celui qui te met systématiquement dans une rage folle si tu ne fais pas l'effort de prendre sur toi. Les sirènes. « Ne t'inquiètes pas pour la donzelle de cette nuit. Inquiète-toi pour la sirène que je vais étrangler de mes propres mains. » Il n'a pas tort, dans le fond. Tu l'avais déjà oublié la femme de la veille. Son visage déjà effacé, la sensation de sa peau contre la tienne déjà évaporée. Elle n'aura tenu que le temps de votre danse charnelle. La sirène, elle, obsède tes pensées depuis bien trop longtemps. C'est la première fois qu'une femme occupe aussi longuement ton esprit. Le fait est assez marquant pour le souligner. Mais ce n'est pas du bien que tu lui veux. Oh ça non. Tu lui souhaites tout le mal du monde pour avoir osé couler ton navire. Bafouer ton égo en plus de ça. Misérable créature qui t'était encore insignifiante il y a encore quelques semaines. Comment a t-elle pu prendre une place aussi prépondérante dans ton existence ? « Je ne trouverais le repos tant qu'elle n'aura pas payé le prix de cet affront. Tu imagines ça ? Un vulgaire poisson qui me donne une leçon ?  » Si tu n'étais pas concerné, tu aurais ris à gorge déployée. Se prendre une rouste par un poisson. Un Thornsfield dérouté par une sirène. Pourvu qu'aucune chanson ne soit écrite sur cette mésaventure. Ton égo ne le supporterait pas.

Voilà, tu rumines encore. Oui, il a raison. C'est agaçant, cette manie qu'il a de lire en toi comme dans un livre ouvert. Chaque seconde que tu lui accordes c'est ta fierté qui s'écaille toujours un peu plus. « Je quitte le port ce soir. Je vais la retrouver. » Tu sais déjà que ton ami n'approuvera pas cette quête avide et aveugle de vengeance. Tu conçois la stupidité de l'entreprise du point de vu qui est le sien. Mais c'est plus fort que toi. T'es incapable de mettre la colère de côté, de l'oublier, de l'effacer pour continuer de vivre dans un petit monde de paix. Non, ce n'est pas dans ta nature. Tu te dois de laver ton nom de la honte. « Je ne te demande pas de comprendre. Mais tu ne dois pas essayer de m'en empêcher. » De toute évidence, il le sait, que rien ne t'ôtera cette idée de la tête. Pas même une présence féminine dans ton lit. Tu ne savoure plus qu'à moitié depuis l'incident. C'est fatiguant. Tu veux en finir le plus rapidement possible.

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Jeu 27 Aoû - 18:47
Aumaric C. Montrose
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« You can always trust the untrustworthy because you can always trust that they will be untrustworthy. Its the trustworthy you can’t trust. »



Tu pouvais aisément admettre que ton meilleur ami puisse avoir une dent contre la dame mi-femme, mi-thon ; mais qu'il puisse être autant atteint dans son ego, ça, tu ne pouvais le comprendre. Tu n'étais pas comme lui, pirate certes, mais point marin. Un bateau n'était pour toi qu'un amoncelle de planches flottant sur l'eau qu'on remplaçait comme on remplaçait une amante d'un soir. Alors que pour lui, son navire était comme l'allongement de son bras. De plus, pour l'avoir expérimenté il y a fort longtemps, une femme pouvait faire bien pire que de faire couler un bâtiment pour abîmer la fierté d'un homme. Elle pouvait détruire, piétiner, et tuer la moindre parcelle de sentiment qu'un homme pouvait avoir. 'Ça', ça faisait mal. Ainsi, tu prenais cet incident à la dérision. Quel sujet prenais-tu au sérieux finalement ? À se demander ce que tu faisais avec un des symboles notoires de tout Enarya ; un des représentants du club « fesses serrées, je suis trop coincé ». Beaucoup de choses vous différenciaient tous les deux, beaucoup ; mais un adage ne disait-il pas que les opposés s'attirent ? « Non, justement, j'ai du mal à l'imaginer … Que d'un coup de nageoire un dragon puisse danser ... » Tu te retenu difficilement de rire ; mais comment t'en vouloir ? Qu'un Thornsfield se fasse malmener par un seul être, qui plus est un poisson était en soit une bonne blague qu'on aurait pu raconter autour d'une choppe de bière pour rire. Alors que ce soit une histoire vraie … « Je donnerais n'importe quoi pour remonter le temps histoire d'être sur ce maudit bateau, et voir de mes propres yeux la donzelle qui t'a mis en colère. » Ah oui que tu voulais la voir celle-là ! Absolument ! Vous étiez toujours ensemble comme cul et chemise, pourtant, il a fallu d'une seule et unique nuit d'absence pour que tu rates ce spectacle à ne pas rater justement. C'est ce qu'on appelait le karma ? Peut-être, toujours est-il que tu étais déçu, au point, que tu voulais réitérer l'expérience quitte à faire durer un peu plus longtemps le deuil de ton meilleur ami. Promis, pour la peine – et te racheter une conscience - tu allais lui offrir un bateau pour son prochain anniversaire ! Et certains disaient que tu n'avais aucun principe … Pff ! « Est-ce que je t'ai déjà empêché de faire quoi que ce soit ? C'est bien le problème d'ailleurs ! Jamais nous n'avons été raisonnables ; et toujours, nous avons eut des problèmes. » Dix sur dix pour cette analyse très clairvoyante, et super pertinente ! Ironie bien sûr, inutile d'avoir fait de longues études de grand mestre pour savoir qu'il était mal aisé, voir fortement déconseillé de suivre le roi Soazic ou le Prince Aumaric dans leurs aventures … Que ce soit dans un lit ou sur un navire. Car si les deux donnaient de beaux souvenirs, il était certain qu'on ne s'en tirait jamais bien. Demandez donc à l'épouse du Commandant !

Puis soupirant, signe d'un resignement total et précoce – pour connaître ton ami sur le bout des ongles, il était inutile que tu essayes de l'arrêter -, tu t'attardas sur un marchand de petits gâteaux sucrés. Jetant habilement une pièce au vieil homme, tu pris en prit un, histoire d'avoir quelque chose dans l'estomac après ta cuite de la nuit dernière. « Tu sais aussi bien que moi, que pour une raison qui m'échappe encore, je vais te suivre alors que je sais très bien que les embrouilles feront la queue d'ici ce soir … Je dois vraiment avoir une araignée au plafond … Ou un lézard. » Dis-tu, levant les yeux au ciel, faisan une grimace à la masse sombre qui volait au-dessus de vos têtes. Pourtant, tes parents t'avaient pourvu d'une conscience, mais la voix de la raison, tu ne l'as jamais écouté ; au contraire, tu lui as toujours demandé son avis en dernier. Croquant dans la sucrerie faisant office de petit-déjeuner, le ravissement pu se lire sur ton visage. Aussi alcoolique que gourmand, tu savais apprécier les bonnes choses de la vie. « Alors nous partirons ce soir Capitaine ! Par contre, je ne suis pas connaisseur, mais même moi, je sais qu'il est horriblement stupide de pourchasser une sirène dans l'eau. » Ce n'était là qu'une simple constatation, tu n'avais nullement l'intention de lui faire changer de plan. De toute manière, il n'y avait aucune autre solution pour aller trouver la sirène malheureusement. Prendre la mer était la seule option, à moins de ne fabriquer une banderole pour lui faire signe en restant sur le large, ou de sortir la canne à pêche ... En clair, vous étiez au pied du mur, et des hommes avec qui tu avais bu des litres de vin allait devoir mourir ce soir. C'était certain, inutile de se voiler la face. Mais bon, n'était-ce pas le prix pour vivre l'aventure de toute une vie ? Tout le monde dans l'équipage connaissait les risques, même toi, et plusieurs fois, tu avais frôlé la mort aux côtés de Soazic. Si certains appelaient ça 'idiotie', d'autres le nommait 'courage'.

« Et comme c'est horriblement stupide, je m'assurerais ce soir qu'on ait bien bu. Il serait dommage, de faire face à la Mort en étant sobre … Moi, ça me chagrinerait. » Terminant ton premier repas, en léchant ton pouce, un sourire taquin naquit sur tes lèvres. Mourir n'était en soit pas effrayant, du moins pour toi. Continuant doucement ta marche, tu suivis le prince des mers. Quel était le programme de la journée ? Qu'avait-il prévu avant de venir te libérer du joug de la Marine ? Préparé, son périple du soir à venir ? Tu étais d'humeur à le suivre, n'importe où, comme d'habitude. Et pour payer ta dette, tu allais lui être redevable au moins toute une journée.

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