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She's not a girl; she's a storm with skin + ft. ZOHRA

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Lun 31 Aoû - 18:44
Nahla Jizam
justice is an outlaw
justice is an outlaw
ARRIVÉE DANS LE SUD : 10/08/2015
PARCHEMINS : 2
POUSSIÈRE DE FEE : 30
RESIDENCE : Les rues d'Agrabah
FONCTION : Voleuse professionnelle
HUMEUR : Rêver à des jours meilleurs tout en luttant pour survivre
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Nahla Jizam
ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN



NAHLA & ZOHRA



A lors que je fais le tour du souk, je remarque un étal plein de petits pots d'épices. A côté de ces pots se trouvent d'autres, légèrement plus grands, qui exposent des mets tous plus exquis les uns que les autres. Je sens mon ventre gronder. Je pose ma main sur mon estomac, réalisant alors que ça doit bien faire plusieurs jours que je n'ai pas mangé de repas digne de ce nom. Le marchand ne me regarde pas, il est occupé avec la clientèle, et je suis désespérée. Je sais que je ne dois pas m’attaquer à des marchandises aussi grosses, qui ne tiendront sûrement pas dans mes bottes ou mes poches. Je me saisis pourtant délicatement du pot le plus proche et vais pour repartir quand je sens le contact froid d'une lame sur mon cou. "Où tu vas comme ça toi? Tu sais ce qu'on fait aux voleurs?" Le marchand s’est matérialisé devant moi, un sabre à la main. On leur coupe la main droite. Je ne lui réponds pourtant pas, de peur que je ne sois découverte comme étant une femme. Je suis habillée comme un homme: un pantalon large resserré aux chevilles, une tunique longue et un foulard blanc autour de la tête, qui ne laisse entrevoir que mes yeux d'un bleu perçant. Ainsi, tout le monde croit que Shadowdancer est un homme. A vrai dire, je n'imagine même pas la sentence que les Al-Naaqa prononceraient contre moi s’ils s’apercevaient que j’étais une femme.

Je lui balance mon genou dans les parties. L'effet est immédiat. Le marchand me relâche, plié en deux de douleur, mais il hurle tellement fort que tout le monde est alerté. "AU VOLEUR! APPELEZ LES GARDES!" Il continue à s'époumoner alors que je décampe sans demander mon reste. Je cours à en perdre haleine vers l’entrée de la ville, tentant par tous les moyens de me fondre dans la foule bigarrée, de serpenter entre les étals pour que les hommes armés perdent ma trace. Je n’ose pas regarder par-dessus mon épaule. Je repère du coin de l’œil une barre en bois auxquels sont attachés des chevaux et des dromadaires. Un jeune homme garde les bêtes, mais il a le dos tourné à moi, occupé à brosser une magnifique jument baie. J’en profite. Je détache un dromadaire qui m’a l’air plutôt sympathique, et surtout, qui est chargé de provisions, avant de lui sauter sur le dos. A peine suis-je à califourchon sur sa bosse que je lui demande de partir au galop vers les portes. Je pousse ma monture en avant, traverse les grandes portes d’Agrabah et pénètre dans le désert.

Après une bonne heure de galop dans le sable, je ralentis le dromadaire. Je ne compte pas l’épuiser et, de toute manière, les soldats ont arrêté de me poursuivre depuis un moment déjà. Ils ont juste fait en sorte de s’assurer que je ne reviendrai pas de si tôt. J’ai continué ma route toujours tout droit, m’enfonçant dans le désert profond. Maintenant j’erre sans savoir où je suis ni où je vais. A la tombée de la nuit, je décide d’établir mon campement à l’endroit même où nous sommes pour ne pas qu’on soit surpris par la nuit, et le lendemain matin, je remonte sur le dos de l’animal et continue à avancer, espérant tomber à un moment où un autre sur un oasis ou une caravane. Au lieu de quoi, je suis soudain prise en plein milieu d’une tempête de sable énorme. Je n’avais vu de tempête de sable que dans les rues d’Agrabah, et ça n’a absolument rien à voir. On n’y voit pas à deux mètres devant soi, le sable gifle toutes les parties du corps exposées, on a du sable de partout, dans le nez, la bouche, les yeux. Je ne sais pas si on avance toujours ou pas. Courbée contre les vents puissants, je ferme les yeux et je m’accroche. La tempête fait rage autour de moi, de plus en plus fort, jusqu’à ce que les pattes avant de mon dromadaire cèdent sous son poids. Je me retrouve étalée dans le sable, le corps de l’animal sur le mien. J’essaie de me dégager, en vain. A plat ventre dans le sable, je remercie les dieux d’avoir un foulard qui m’empêche d’avaler du sable par la bouche et par le nez, sans quoi j’aurais déjà suffoqué. Je me retrouve pourtant au fur et à mesure enfouie sous le sable. Mourant de soif et épuisée, je perds conscience.

Tenue de Nahla (pour te donner une idée)
(c) crackle bones

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