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Subtract the clothes, add the bed, divide the legs, and pray we don't multiplie ⚔ Soazic

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Mar 1 Sep - 3:51
Satyne L. Thornsfield
SHE DOESN’T HAVE TO PROVE SHE’S DANGEROUS. AS A DRAGON, SHE’S A DEADLY THREAT.
SHE DOESN’T HAVE TO PROVE SHE’S DANGEROUS. AS A DRAGON, SHE’S A DEADLY THREAT.
ARRIVÉE DANS LE SUD : 27/07/2015
PARCHEMINS : 4
POUSSIÈRE DE FEE : 30
RESIDENCE : Château de Dragoreth
FONCTION : Princesse, Duchesse douairière et Superviseur de la Ménagerie Royale
| |
Satyne L. Thornsfield
ALWAYS WEAR YOUR INVISIBLE CROWN

They say playing with fire gonna get us burned
But fire cannot burn or kill a dragon, so, let's just sin !
By Soazic & Satyne

Le château était visiblement en état d'alerte, à en croire le vacarme qui s'était soudain mis à tonner un peu partout. Pas que les lieux soient réputés pour leur silence et leur calme perpétuels, cependant, car dans le nid des Dragons, il faut s'attendre à de l'agitation, des rixes, et surtout pas à du calme. Et s'il restait toujours un Thornsfield dans les lieux, quoi qu'il arrive, comme une règle tacite qui n'avait nullement besoin d'être énoncée et rappelée, il fallait bien reconnaître qu'en effectif réduit, les dragons sont moins à même de faire trembler les murs. C'était justement ce regain soudain d'agitation qui avait tiré Satyne de ses petites affaires. Et si ce qu'elle faisait, à l'abri de ses appartements personnels, ne regardait qu'elle et absolument qu'elle, elle n'était pas la cause de ce trouble qui s'emparait de l'ensemble des domestiques. Et bien qu'elle n'ait pas été à la fenêtre pour observer ce qui se passait, en contre-bas, et qu'elle n'avait pas immédiatement ouvert la porte de ses appartements, elle avait assez de jugeote et de réflexion pour comprendre que l'un de ses royaux cousins était en approche. Et de retour. Elle avait tout de suite éliminé l'hypothèse que ce soit sa propre fille, ou bien encore sa nièce Mia-Rose, qui soient à l'origine d'une telle vague d'appréhension et de stress chez les domestiques, car les deux jeunes filles étaient couchées à cette heure-ci, et qu'elles étaient censées dormir. Satyne elle-même ne pouvant pas être tenue pour responsable de ce changement d'ambiance et d'atmosphère, cela ne laissait guère de doute sur l'identité du Thornsfield de retour au bercail. En réalité, elle avait juste suffisamment d'entraînement et d'expérience pour reconnaître les comportements variables du personnel de maison selon le monarque présent dans les murs, ou sujet de leur agitation. Il y avait cette pointe d'excitation chez les servantes qu'elle entendait dévaler les escaliers et murmurer entre elles pour savoir qu'il devait bien s'agir de Soazic. Parce que disons que Vassilissa et ses sœurs ne produisaient pas vraiment ce genre d'effet chez la gente féminine. Que Maeryn non plus ne pouvait pas se targuer d'affoler ainsi les hormones des jeunes femmes. Qu'Alaryc était totalement inaccessible pour elles de par sa répugnance à toucher leur corps de roturière, qu'Elwyn était Elwyn, et que Cyrdan affolait toujours tout son monde une fois qu'il avait réussi à faire sa petite affaie, en ombre insaisissable qu'il était. Et Aeddan avait également été éliminé de la liste de la source d'agitation, car tous évitaient de se laisser aller à quelque murmure excité tant qu'on ignorait son humeur du moment, comme s'il entendait tout et savait tout, d'où qu'il soit dans le château. Donc, oui, il devait bien s'agir de Soazic, le Grand Amiral était de retour !

Satyne ne prit pas la peine de vouloir sonder l'ambiance, après avoir laissé son ouïe, sa perspicacité et sa déduction enquêter pour elle rien qu'en écoutant ce qui se passait. Elle n'avait pas à craindre quelque courroux royal que ce soit, d'abord parce qu'elle ne voyait pas ce qu'elle aurait fait de mal qui aurait amené son cousin à passer ses nerfs sur elle, et ensuite parce qu'elle était princesse, et pas une simple gueuse qui avait eu une chance folle de décrocher une place au sein de la domesticité des Thornsfield. Elle n'avait pas non plus pris la peine de réfléchir à deux fois avant de refermer derrière elle la porte de ses appartements, et de prendre le chemin de ceux de son cousin, en empruntant corridors et boudoirs secrets. Disons qu'elle n'aimait pas qu'on la piste, ni même qu'on sache à tout instant ce qu'elle faisait. Et qu'elle n'était pas exactement du genre à apprécier être reluquée en tenue de nuit à se balader en pleine nuit dans les couloirs, à la lumière des torches accrochées au mur. Et puis, les passages secrets et autres jeux de raccourcis, c'était fait pour servir et être utilisés, non ? Et puis, elle les connaissait par cœur, et ils lui permettraient toujours d'avoir une longueur d'avance sur Soazic. En tout cas, elle se disait que son cousin n'était pas forcément d'humeur douce et joviale, à entendre les portes qui claquaient et les ordres qui fusaient des lèvres des plus hauts gradés de la domesticité, qui invectivaient les bas gradés. Oui, il y avait de l'agitation, et du mouvement, et un instant, Satyne se promit d'assassiner Soazic à mains nues si son retour avec grand fracas tirait Altheya de son sommeil. La petite refusait toujours autant qu'avant de se coucher plus tôt que sa mère, estimant qu'elle n'était plus un bébé. Et comme elle pouvait compter sur Mia-Rose pour avoir du soutien et une partenaire de rébellion, la partie devait toujours être finement jouée pour que Satyne arrive à obtenir de sa fille qu'elle dorme quand elle avait décidé qu'il en serait ainsi.

On ne rentrait pas exactement dans les appartements royaux comme on entrait dans un moulin. Mais nul n'oserait empêcher Satyne d'aller là où elle voulait, et puis, il fallait avouer que posséder soi-même un appartement permettait déjà de ne pas avoir à montrer patte blanche pour évoluer dans cette partie de l'aile ouest du château de Dragoreth. Les portes vont sont déjà bien ouvertes, dès lors. Et puis, il y avait les passages secrets qui permettaient une meilleure accessibilité, mais là encore, ceux-ci ne pouvaient être empruntés que si on y avait accès et qu'on les connaissait, deux éléments excluant totalement ceux qui ne figuraient pas parmi la famille royale ou leur très proche entourage. Et puis, pour finir, si, par grand hasard, vous étiez tout de même parvenu à vous introduire dans un appartement royal sans y avoir été invité, ce serait bien votre dernier fait d'armes, car vous seriez expulsé manu militari et lourdement châtié. Quoi que Satyne doutait fort que Soazic voit directement rouge s'il trouvait dans ses appartements une jolie servante encore pucelle et un peu engoncée dans un bustier qui mettait en valeur sa poitrine. Mais là n'était pas la question. Satyne ne s'était pas annoncée, parce que, déjà, les appartements étaient vides quand elle y avait pénétré, avant de se servir du vin sur l'une des dessertes, et de s'asseoir dans le fauteuil préféré de son cousin, plongée dans la pénombre d'une lune qui n'éclairait pas exactement cette partie de la pièce à cet instant. Et puis, servante, elle ne l'était pas. Pas plus que pucelle. Jolie, cependant, elle l'était, beaucoup, d'ailleurs, même si ce n'était jamais comme cela qu'on la décrivait, physiquement, le terme étant trop doux et trop policé. Elle n'avait plus 15 ans et une vertu à protéger. Et, engoncée, dans ses habits, elle ne l'était jamais, et veillait simplement à ce que la coupe du moindre tissu recouvrant de façon très raccourcie sa peau mette en valeur ses formes et sa silhouette. Rien d'étonnant, donc, à ce que la longue chemise de nuit qui recouvrait son apparat nuptial, d'un rouge grenat, était d'une transparence suffisante pour permettre de s'allier parfaitement avec ce qu'elle était sensée dissimuler. Et alors qu'elle sirotait son verre de vin, dans la pénombre, la princesse gardait un œil sur la porte, prête à la voir s'ouvrir d'un coup sec, brusquement et sans ménagement, pour révéler un monarque de retour en son domaine. Si, durant la première seconde, elle ignorerait tout de l'état d'esprit de son cousin, elle aurait tôt fait de ne plus en avoir aucun doute. Après, restait à savoir s'il serait d'humeur suffisamment badine pour jouer à celui qui feignait ne pas avoir remarqué sa présence en ses lieux ...

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